Qui socialise l’enfant ?
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Il arrive à nos enfants de déchirer les mains, de crier, de mordre, de pousser à avancer, etc. La socialisation de l’enfant se fera seulement 2 ans. Voici les différentes façons que nous pouvons le guider pour lui apprendre à communiquer avec les autres, avec respect et tact.
Plan de l'article
- Tout d’abord, rassurons : c’est normal.
- Une leçon morale devant son compagnon de jeu ?
- Après l’avoir expliqué, n’oublions pas de lui donner une alternative !
- Si nous voulons guider la socialisation de l’enfant, il est important de ne pas lui dire quoi faire, mais ce qu’il faut faire !
- Et bien sûr, c’est à nous de donner l’exemple !
- Conclusion sur la socialisation de l’enfant
Tout d’abord, rassurons : c’est normal.
Comme nous l’avons vu dans un article précédent, des études neurologiques ont montré pourquoi nos enfants luttent pour contrôler leurs émotions. En outre, nous avons vu dans le même article que, afin de les aider, nous pouvons commencer à articuler ce qu’ils ressentent sans jugement, ce qui nous permet souvent d’abaisser la pression.
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Une leçon morale devant son compagnon de jeu ?
Sûrement, il n’a aucun effet, parce que sur le chemin, si notre enfant est plein d’émotions, il n’est pas capable de pour nous écouter. Il est préférable d’attendre un moment plus calme et serein, de lui expliquer pourquoi ce qu’il a fait est mal, pourquoi son comportement est problématique à la fois pour les autres et pour lui-même : « En déchirant un jouet des mains de l’autre, vous n’avez pas la chance de l’avoir, car un autre ne sera pas heureux et se défendra. Alors que si vous lui demandez, il aura une meilleure chance de marcher ! » Bien sûr, s’il n’a pas l’âge de comprendre, nous simplifions l’explication 🙂
Après l’avoir expliqué, n’oublions pas de lui donner une alternative !
L’ autre jour dans le bac à sable, Louise a sorti sa pelle des mains d’un petit garçon. Dans ce cas, on évite de choisir les parties en disant « Il avait avant », d’autant plus que cette règle n’est pas toujours légitime (en effet, si quelqu’un utilise le couteau à partir duquel je dois couper la saucisse, certainement il avait avant, mais J’ai toujours le droit de lui demander…).
Au lieu de cela, nous nous concentrons sur « Nous ne déchirons pas les mains », mais aussi sur l’alternative qui lui permet d’atteindre son objectif !
« Demandez-lui gentiment, c’est ce qui fonctionne le mieux. Expliquez pourquoi vous avez tellement besoin de cette pelle maintenant (« J’aurais aimé avoir le couteau pour couper la saucisse, les invités viennent… »). Vous pouvez aussi lui offrir de faire votre trou puis de le rendre (« Je coupe deux tranches et je vous le donne »). Ou bien, trouvez un autre jouet qui pourrait l’intéresser à l’emprunter en échange (« Ici je peux vous donner ce couteau à la place »). Ou demandez-lui s’il peut vous le prêter dans cinq minutes ? « Pouvez-vous me le prêter quand vous aurez fini de couper le fromage ? »). Et pour les plus âgés, nous pouvons leur proposer de trouver une solution juste pour eux-mêmes ! « Êtes-vous d’accord que nous faisons 2 minutes vous, 2 Minutes moi ? » Et puis si cela ne fonctionne pas (rien à faire l’autre ne veut pas lui donner), nous pouvons également inviter notre enfant à exprimer ses sentiments : « Je suis déçu que vous ne partagez pas la pelle avec moi, parce que je n’ai pas de pelle ».
L’ avantage de cette méthode est que l’enfant lui-même verra que cela fonctionne ! Et oui, Gaspard peut accepter un arrangement… surtout si sa mère murmurait tout l’intérêt qu’il a à coopérer à son oreille (voir l’article « Doivent-ils prêter nos enfants ? »). Et pour les personnes âgées, invitons les à trouver pour elles-mêmes une alternative pour qu’elle colle le mieux à leur personnalité.
Mais changer le comportement de nos enfants n’est pas facile. Pour que cela fonctionne mieux, par exemple, un « jeu de rôle » organiser.
« Je veux prendre ton scooter, et tu joues la petite fille qui ne me le donnera pas. »
« Pouvez-vous me prêter votre scooter, s’il vous plaît ?
– Non, c’est le mien. Je l’ai eu pour mon anniversaire.
« Mais ça me rendrait si heureuse, et je te le rendrai dans deux minutes !
« Mais je ne veux pas, parce que je joue.
« Tu peux me le prêter quand tu auras fini de jouer ? »
« Eh bien, non, parce que nous partirons avec ma baby-sitter.
— (Je vais obtenir un grand jouet pour l’échanger). Ecoute, je vais te prêter mon super téléphone que j’ai pour mon anniversaire, pour que tu puisses jouer pendant que je joue ton scooter, ok ?
« Ok, et dans cinq minutes tu me le rendras ?
« Oui ! »
Ensuite, nous retournons les rôles et Commencez à nouveau !
« Non, non, non et non !
« Peu importe que je jouerai autre chose, mais je suis très déçu que vous n’êtes pas prêt pour moi, j’aurais été si heureux de le jouer.
Les enfants aiment jouer, et c’est un moyen très efficace de leur apprendre à communiquer !
Et bien sûr, c’est à nous de donner l’exemple !
N’ oublions pas que les enfants sont des éponges, ils apprennent beaucoup par mimétisme (voir l’article « C’est la meilleure façon d’influencer le comportement de nos enfants »). Est-ce que notre enfant nous prend quelque chose de fragile ou de précieux ? Eh bien, non, nous ne sommes pas arrachés de ses mains ! Nous lui demandons de nous le retourner, nous expliquons pourquoi il est précieux, pourquoi nous le tenons, et nous lui donnons un objet alternatif ! Enfants, adultes, même combat 😉
La communication n’est pas facile, surtout quand il s’agit de passer d’un comportement instinctif à un comportement social. Il faut du temps, dans le cerveau, pour créer des synapses qui nous permettent de prendre en charge nos instincts…
Mais au fil du temps, il n’y a aucune raison pour que nos enfants n’adoptent pas les bons moyens de communication si nous les donnons par l’exemple, et nous « Coachons ». Nous, parents, juste besoin d’un peu de patience 🙂